lundi 23 août 2010
Photos de la bastide et de son parc,hier et aujourd'hui.
Quelques photos de l'ancienne bastide, du lac, de la fontaine d'Hercule, des statues de Flore, Neptune, Diane, encore en place dans le parc.
vendredi 20 août 2010
Suite de la visite du parc
Suivez-moi...Si vous choisissez le chemin piétonnier à droite qui descend par de larges escaliers vers le premier bâtiment "A", baptisé à l'origine "Goya",,vous serez accueuillis par un débonnaire Neptune qui n'a guère de flots à gérer à l'altitude de Nôtre-Dame de la Garde !
Arrivés à la patte d'oie, sur vôtre gauche, Flore (ou Pomone) vous invite à poursuivre vers le lac, mais sur l'autre terre-plein, hélas désormais dévolu aux voitures, vous admirerez le grand chêne blanc dit pubescent, aux feuilles persistantes, qui lui valent peut-être d'avoir été adopté par une colonie de loris, magnifiques perroquets verts à tête colorée dont le ramage n'égale pas le plumage...
Ils sont également présents dans le "pré" que d'aucuns qualifient modestement de "petit Versailles" .
On y trouve, outre le mûrier au tronc greffé, un vaste tilleul, des figuiers au tronc multiple, des peupliers,,des cèdres..
A signaler, entre les bâtiments D1 et D2, initialement "Van Gogh et Velasquez", un bosquet de quatre de nos platanes multicentenaires, qui flanquent une ancienne fontaine, le tout guère respecté par les voitures qui ont pourtant une zone de parking tout proche (c'est vrai également pour la fontaine du lac, hélas), dans l'axe de la bastide initiale et de ses escaliers. Au dessus, bien dissimulée par le feuillage, la statue de Diane regarde le bâtiment B, alias "Renoir".Elle mériterait un meilleur emplacement.
P.S Je suis sûre que certains meurent d'envie de savoir comment s'appelait le C? Devinez? Cézanne!
chêne pubescent |
Suivez-moi...Si vous choisissez le chemin piétonnier à droite qui descend par de larges escaliers vers le premier bâtiment "A", baptisé à l'origine "Goya",,vous serez accueuillis par un débonnaire Neptune qui n'a guère de flots à gérer à l'altitude de Nôtre-Dame de la Garde !
Arrivés à la patte d'oie, sur vôtre gauche, Flore (ou Pomone) vous invite à poursuivre vers le lac, mais sur l'autre terre-plein, hélas désormais dévolu aux voitures, vous admirerez le grand chêne blanc dit pubescent, aux feuilles persistantes, qui lui valent peut-être d'avoir été adopté par une colonie de loris, magnifiques perroquets verts à tête colorée dont le ramage n'égale pas le plumage...
Ils sont également présents dans le "pré" que d'aucuns qualifient modestement de "petit Versailles" .
le mûrier |
ancienne fontaine aux quatre chênes |
"Le petit Versailles" ! |
Par ici la sortie... |
P.S Je suis sûre que certains meurent d'envie de savoir comment s'appelait le C? Devinez? Cézanne!
jeudi 19 août 2010
Le parc aujourd'hui
Nos platanes centenaires et ceux qui ont quarante ans...Deux palmiers au pied d'un des deux bassins qui bordent les escaliers en compagnie de micocouliers.Les poissons actuels et ...ceux d'hier! Un cèdre trentenaire et le mûrier de plus de 300ans !La suite dans un prochain blog...
couvée de canards 2009
La mère était très fière de sa couvée... On ne sait ce qu'ils sont devenus à part un accident de circulation.A la rentrée, il y en a eu jusqu'à deux douzaines qui se sont réfugiés chez nous à l'ouverture de la chasse, aujourd'hui, l'étang est fréquenté par un trio de jeunes, deux mâles et une femelle, qui s'est bien remise d'une patte cassée.
mercredi 18 août 2010
Lamartine à Saint-jean du desert
Un lieu autrefois prisé [modifier]
À la Révolution, les habitants du hameau de Saint-Jean-du-désert firent valoir les actes par lesquels la chapelle leur appartenait, et obtinrent de la conserver. Ils n'étaient pas seuls à habiter le quartier : plusieurs marseillais aisés y avaient leur propriété (les poètes Lantier et Gaston de Flotte notamment), et y recevaient leurs relations. Parmi ceux qui hantèrent ce lieu nous pouvons citer : Pierre Puget, Frédéric Mistral, Bayle, Audin, Dethou, Autran, Rosely de Lorques, et Lamartine en 1832. Nous y noterons aussi le passage très remarqué des Bonaparte[14] et celui de Marie-Christine de Bourbon[15]. « En vérité, avec ses luxuriantes prairies, ses jardins potagers, ses parterres de fleurs, ses nombreux arbres séculaires, ce quartier apporte, aux yeux du « pèlerin » l'aspect le plus agréable » pouvait encore écrire l'abbé Giffon en 1957 dans son Pélerinage au Désert.
À la Révolution, les habitants du hameau de Saint-Jean-du-désert firent valoir les actes par lesquels la chapelle leur appartenait, et obtinrent de la conserver. Ils n'étaient pas seuls à habiter le quartier : plusieurs marseillais aisés y avaient leur propriété (les poètes Lantier et Gaston de Flotte notamment), et y recevaient leurs relations. Parmi ceux qui hantèrent ce lieu nous pouvons citer : Pierre Puget, Frédéric Mistral, Bayle, Audin, Dethou, Autran, Rosely de Lorques, et Lamartine en 1832. Nous y noterons aussi le passage très remarqué des Bonaparte[14] et celui de Marie-Christine de Bourbon[15]. « En vérité, avec ses luxuriantes prairies, ses jardins potagers, ses parterres de fleurs, ses nombreux arbres séculaires, ce quartier apporte, aux yeux du « pèlerin » l'aspect le plus agréable » pouvait encore écrire l'abbé Giffon en 1957 dans son Pélerinage au Désert.
lundi 16 août 2010
Le parc, ses arbres, sa faune...
Cet article est paru dans la revue"L'eau" de la société des eaux de Marseille qui avait été pressentie pour l'entretien du parc, offre à laquelle il n'a pas été donné suite...
Extrait d'un article du "Provençal",il y a ... un certain temps
La grande résidence" Marie-Christine"
Quand, pour la première fois, je suis venu ici, tout était une immense campagne et Marie-Christine était la grande campagne Vaccaro, la traverse Pierres-des-Moulins : c'était en 1922.
C'était le temps où les maraîchers, les horticulteurs, les laitiers avec leur boguet descendaient tous les matins à la ville.
Et sur la droite du chemin des Caillols, avant la traverse Pierre-des-Moulins,il y avait la grande et vaste propriété de la famille Vaccaro.
Là, en 1842, vint s'installer et y faire plusieurs séjours, Marie-Christine de Bourbon (1806-1878), épouse de Ferdinand VII, roi d'Espagne, et qui devint régente d'Espagne à la mort du roi(1833), régente pour sa fille Isabelle II.
C'est dans cette propriété" Vaccaro" qu'elle connut Alphonse de Lamartine, âgé alors de plus de cinquante ans.C'était donc une résidence princière, une résidence royale.Lamartine y retrouva souvent cette reine et laissa quelques vers sur une fontaine qui se trouve toujours dans le parc de cette résidence, fontaine sur laquelle sont gravés des mots difficiles à lire où le poète dit "trouver en ces lieux la douceur de vivre dans ce séjour délicieux de la nature riante et douce"Sur cette fontaine, il y a l'inscription: A Marie-Christine de Bourbon, reine-régente d'Espagne, le 3 novembre 1849".
Quand, pour la première fois, je suis venu ici, tout était une immense campagne et Marie-Christine était la grande campagne Vaccaro, la traverse Pierres-des-Moulins : c'était en 1922.
C'était le temps où les maraîchers, les horticulteurs, les laitiers avec leur boguet descendaient tous les matins à la ville.
Et sur la droite du chemin des Caillols, avant la traverse Pierre-des-Moulins,il y avait la grande et vaste propriété de la famille Vaccaro.
Là, en 1842, vint s'installer et y faire plusieurs séjours, Marie-Christine de Bourbon (1806-1878), épouse de Ferdinand VII, roi d'Espagne, et qui devint régente d'Espagne à la mort du roi(1833), régente pour sa fille Isabelle II.
C'est dans cette propriété" Vaccaro" qu'elle connut Alphonse de Lamartine, âgé alors de plus de cinquante ans.C'était donc une résidence princière, une résidence royale.Lamartine y retrouva souvent cette reine et laissa quelques vers sur une fontaine qui se trouve toujours dans le parc de cette résidence, fontaine sur laquelle sont gravés des mots difficiles à lire où le poète dit "trouver en ces lieux la douceur de vivre dans ce séjour délicieux de la nature riante et douce"Sur cette fontaine, il y a l'inscription: A Marie-Christine de Bourbon, reine-régente d'Espagne, le 3 novembre 1849".
"Les racines de Saint Barnabé", extrait
Deux pages sur Marie-Christine
Vue de la rue Montaigne avec ses tramways, à gauche, le lieu dit "La croix" à la jonction de l'avenue Saint-Julien. |
vers gravés sur la fontaine avec l'inscription" A Marie-Christine de Bourbon, reine-régente d'Espagne, le 3 novembre 1949". Le poète avait 51 ans.
Deux pages sur Marie-Christine
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