Rita, face à ma soeur dont elle fut la bonne fée |
Rita, sous oxygène, entre les deux autres bonnes fées de ma soeur, Jeanine Hérodote et Rosine Abitian
Nous savons que pour elle, il s'agit d'une délivrance, tout comme ce le fut pour son mari, également grand malade, mais nous finissions par oublier cette épée de Damoclès devant son bon sourire courageux, sous le patronyme de RITA, la Sainte des causes désespérées!
Ancienne infirmière comme sa mère d'origine russe émigrée en France, le père d'origine chinoise,échappé d'un camp s'est finalement établi en Australie où il a fondé une nouvelle famille..
Elle avait le goût des voyages jusqu'à traverser l'Atlantique en bateau (le QE2 ! )pour rejoindre les siens, quitte à être hospitalisée en arrivant.Son dernier rêve était de contempler les aurores boréales !
Ne pouvant plus guère se déplacer, elle s'évadait sur internet où je lui envoyais de quoi nourrir son imagination. Elle va me manquer, mais je ne l'oublierai pas .
Rita, diminutif de Margarita, du grec margarité, la perle ! !
Qu'elle repose en paix.
J'en profite pour évoquer son mari si sympathique et tout aussi courageux face au grave diabète qui l'a emporté, lui qui avait déjà subi une opération à coeur ouvert. Ils se sont soutenus mutuellement dans l'adversité sans jamais se plaindre.